Les congrégations kényanes en question sont celles de la Charité Capucine, des Servantes Franciscaines de Marie Reine d’Amour, des Petites Sœurs de Saint-Joseph, des Sœurs de la Miséricorde Centre d’apprentissage et spirituel et les Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus. C’est ce qu’ont précisé, le 16 novembre 2020, le Mouvement catholique mondial pour le climat (MCMC) et le Service d’information catholique pour l’Afrique. Ces congrégations ont rejoint 42 autres institutions mondiales qui se sont dissociées des combustibles fossiles en suivant les directives du Vatican sur les investissements éthiques.
Ces adhésions arrivent en même temps que la conférence internationale «L’Economie de François», qui se tient par vidéo-conférence du 19 au 21 novembre 2020. Elle explore notamment les initiatives que les catholiques du monde entier mettent en place pour développer une économie durable sous le leadership de la jeunesse.
Au total, près de 400 institutions religieuses ont déjà cessé d’investir dans les énergies fossiles. Parmi les institutions catholiques, figurent la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE), Caritas Asia et l’Association des prêtres catholiques des Etats-Unis. En Afrique aussi, de nombreuses institutions catholiques ont rallié le mouvement.
Selon le communiqué du MCMC, l’engagement pour le désinvestissement des énergies fossiles est la première action prise à la suite de la publication du tout premier guide opérationnel du Vatican sur l’environnement. Les directives de ce guide ont été publiées conjointement par tous les dicastères du Vatican. Elles encouragent les catholiques à éviter d’investir dans des entreprises «nuisibles à l’écologie humaine ou sociale (avortement, équipement en armes) et environnementale». (cath.ch/ibc/com/rz)
Ibrahima Cisse
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