Né en 1945, licencié en droit, Guy-Olivier Segond entre au Conseil administratif de la Ville de Genève en 1979, puis à l’Exécutif cantonal, en 1989. Tout au long de sa vie politique, Guy-Olivier Segond incarne une certaine vision chrétienne, puisqu’il a été notamment président de l’Église, de 1970 à 1975.
Elu radical, il «n’hésitait pas à se servir de l’État comme d’un instrument nécessaire pour bâtir le bien commun», rapporte le quotidien genevois La Tribune de Genève. Affichant clairement ses positions pro-européennes, il est président central de l’Union européenne suisse de 1988 à 1993, et milite pour l’adhésion de la Suisse dans l’Espace économique européen.
En Ville, à la tête Département des affaires sociales, des écoles et de l’environnement, le politicien met en place les plans d’utilisation du sol (PUS), le téléréseau radio-TV ou encore initier un programme de 100 places de jeux. Segond est aussi président de la commission fédérale pour la jeunesse de 1980 à 1990.
En 1987, il était élu au Conseil national qu’il quittait avant la fin de la législature, préférant revenir à Genève. En 1994, il est à l’origine de l’instauration d’un revenu minimum. Il réalise la fusion des hôpitaux publics qui deviendront les HUG et le développement des soins à domicile comme alternative à l’hospitalisation. Il a également mis en place les trithérapies sur le marché genevois. (cath.ch/tdg/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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