Les musulmans ont célébré dans la nuit du 28 au 29 octobre, pour les uns, et du 29 au 30 octobre, pour les autres, la naissance du prophète Mahomet (570-632), fondateur de l’Islam. Cet événement survient en pleine pandémie du coronavirus et en pleine crise avec la France sur la publication des caricatures de Mahomet.
Connu sous l’appellation Moulid ou Mouled, en Afrique du Nord et de Maouloud, en Afrique sub-saharienne, la fête de la naissance du prophète célébrée le 12e jour de Rabia al Awal1, troisième mois lunaire du calendrier musulman.
Cette année, elle a eu lieu dans ce contexte particulier, marqué par la pandémie de Covid-19, et la crise des caricatures du prophète de l’Islam en France farouchement défendues par le président, Emmanuel Macron.
Malgré la Covid-19 la mobilisation des musulmans pour Mouled n’a pas baissé. Partout, des fidèles se sont rassemblés pour réciter le Coran, faire des prières, chanter des poèmes à la gloire du sceau de l’Islam.
Au Sénégal, à la demande du khalife général des Tidjane, la plus grande confrérie musulmane du pays, le cheikh Babacar Sy Mansour, la traditionnelle veillée religieuse de Tivaoune n’a cependant pas eu lieu pour cause de Covid-19. Le khalife de la famille Omarienne, de la même confrérie des Tidjane, le cheikh Madani Tall, a lui aussi fait annuler toutes les activités liées au Maouloud pour éviter la propagation du virus. (cath.ch/ibc/mp)
Ibrahima Cisse
Portail catholique suisse
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