Le 13 octobre, la Guardia di Finanzia avait procédé, à la suite d’une demande d’arrestation déposée par le Vatican via Interpol, à l’arrestation de Cecilia Marogna à Milan, liée à l’affaire Becciu. Cette dernière, qui reconnaît avoir reçu un demi-million d’euros de la Secrétairerie d’État pour des services de «diplomatie informelle» entre 2013 et 2018, est suspectée par la justice vaticane de détournement de fonds aggravé mais aussi, comme l’a signalé le procureur général de Milan lors de la séance du 28 octobre 2020, de malversation.
La Cour d’appel de Milan a refusé la demande de libération émise par l’avocat de la suspecte, considérant que le danger de fuite était réel et justifiait l’incarcération préventive de Cecilia Marogna. La défense a par ailleurs une nouvelle fois contesté la légitimité de l’arrestation de la Sarde: elle affirme en effet qu’un accord existe entre l’Italie et le Vatican pour une extradition vers l’Italie, mais pas vers le Vatican. La justice italienne n’a pas retenu cette contestation. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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