Le 22 octobre dernier, le Tribunal constitutionnel polonais a décidé que l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pour cause de graves malformations du fœtus était « inconstitutionnelle ». Désormais, les femmes ne pourront recourir à l’avortement dans ce pays que si elles se trouvent en danger de mort ou ont été victimes de viol ou d’inceste.
Faisant référence à la fête de la mémoire liturgique de saint Jean Paul II le 22 octobre dernier, le pontife a estimé que ce pape avait toujours exhorté à «un amour privilégié pour (…) les personnes sans défense et à protéger «tout être humain, de la conception à la mort naturelle». Par l’intercession de la Vierge et de Jean Paul II, «je demande à Dieu susciter dans le cœur de tous le respect pour la vie de nos frères et sœurs, en particulier les plus fragiles et sans défense et de donner de la force à ceux qui l’accueillent et en prennent soin, même lorsque cela exige un amour héroïque», a exprimé le pape.
Les évêques polonais ont quant à eux salué la décision de la justice polonaise. «La vie de chaque être humain, de la conception à la mort naturelle, a la même valeur pour Dieu et devrait être protégée de la même manière par l’État», ont-ils écrit dans un communiqué publié par la Conférence épiscopale le 22 octobre. (cath.ch/imedia/cg/mp)
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