Ordonné en 1970, Mgr Lafont a d’abord été prêtre diocésain à Tours (France), avant de partir en tant que prêtre Fidei donum – soit mission temporaire acceptée par son évêque – en Afrique du Sud en 1994. Là, il s’engage aux côtés des grandes figures du mouvement anti-apartheid, l’évêque anglican Desmond Tutu et le militant Nelson Mandela. En 2013, à l’enterrement de ce dernier, Mgr Lafont faisait partie de la délégation avec le président François Hollande.
De retour en France en 1997, Mgr Lafont est nommé directeur national des Œuvres pontificales missionnaires, poste qu’il occupera jusqu’en 2002, avant d’être affecté à la paroisse de Langeais en Touraine de 2003 à 2004. En 2004, le pape François le nomme évêque de Cayenne. Il s’y fait notamment remarquer en 2014 pour avoir entamé une grève de la faim afin de sensibiliser les catholiques guyanais à la situation financière de leur Église. Il est fait officier de la Légion d’honneur en 2007.
En 2019, le pape le convoque à Rome en tant que père synodal à l’occasion du Synode sur l’Amazonie. Lors de cet événement, il est un des participants se positionnant le plus nettement en faveur de l’ordination des viri probati – des hommes mariés ayant fait leurs preuves sur le plan humain et pastoral. Une décision à laquelle le pape n’a pas apporté son soutien dans son exhortation Querida Amazonia en février 2020. (cath.ch/imedia/cd/gr)
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