La notion de développement nécessite d’inclure «une unité des dimensions économique, écologique, sociale, culturelle, spirituelle, éthique et humaine», a martelé Mgr Gabriele Caccia, observateur permanent du Saint-Siège, lors de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Le diplomate a souhaité que la «décennie d’action» dans laquelle les Nations unies étaient engagées tienne ses promesses. Il a souligné l’importance de l’éradication de la pauvreté et de l’élimination de la faim, l’un des 17 objectifs à atteindre en 2030.
Il ne s’agit pas d’une obligation fondée «sur des documents ou des plans politiques», a noté Mgr Gabriele Caccia. Celle-ci «découle de notre humanité commune et de notre appel à être des protecteurs responsables les uns des autres».
La pandémie, a enfin relevé le représentant du Saint-Siège, a rendu plus difficile la mise en œuvre de l'»Agenda 2030″ et implique de «prendre soin les uns des autres, en commençant par les plus petits».
Dans ce cadre, il a salué le travail de la Commission COVID-19 du Vatican, mise en place par le pape François. Cette instance aide les églises locales du monde entier à élaborer des réponses efficaces aux besoins des personnes sur le terrain. (cath.ch/imedia/cg/gr)
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