Lors de l’Angélus, l’évêque de Rome a commenté l’Evangile du jour: la parabole des «Ouvriers de la onzième heure» (Mt 20, 1-16). Ce récit raconte comment le maître d’une vigne rémunère tous ses ouvriers de la même manière, indépendamment de leurs efforts fournis.
Depuis la fenêtre du Palais apostolique, le pape a déclaré que Dieu, comme le maître de la vigne, «ne regarde pas le temps et les résultats, mais la volonté et la générosité avec lesquelles nous nous mettons à son service». «En nous donnant la grâce, il nous donne plus que ce que nous méritons», a-t-il affirmé devant plus d’un millier de personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre. Tout est grâce, notre Salut est grâce, notre sainteté est grâce, a-t-il encore martelé.
Le successeur de Pierre a mis en garde contre celui qui raisonne avec la logique humaine, en termes de mérites. «Celui-là se retrouve dernier, contrairement à celui qui se confie humblement à la miséricorde du Père [qui] se trouve le premier». Le premier saint a être canonisé dans l’Eglise a été le bon larron, a rappelé le pontife, il a été canonisé par le Christ sur la Croix, in extremis.
Dieu, comme le Maître de la parabole, appelle tout le monde et appelle toujours. Selon le pape François, il s’agit-là du style de Dieu que chacun est appelé à recevoir et à imiter. Personne ne doit être exclu de «son plan d’amour».
Les communautés sont, selon le pape, «également appelées à sortir des différents types de frontières qui peuvent exister aujourd’hui. Il les exhorte à s’ouvrir à des horizons de vie qui offrent une espérance à ceux qui sont stationnés dans les périphéries existentielles et n’ont pas encore fait l’expérience, ou ont perdu, de la force et de la lumière de la rencontre avec le Christ.
«Quand une Eglise n’est pas en sortie, elle est malade», a déclaré le pape. «Il vaut mieux une Eglise qui commet des accidents en sortant qu’une Eglise qui est malade», a-t-il confié. A la fin de la prière, le pape François a adressé un mot pour les fidèles et prêtres hongrois, qui ont vu le Congrès eucharistique international de Budapest (Hongrie) être repoussé à cause de la situation sanitaire actuelle. Prévu normalement en septembre 2020, le Congrès eucharistique international aura lieu du 5 au 12 septembre 2021.
Le Primat d’Italie a rappelé la célébration de la journée de l’Université catholique du Sacré-Cœur, une université milanaise présente aussi à Brèche, Rome et Plaisance-Crémone. «J’appelle à soutenir cette institution, et tous ceux qui ouvrent a porte du futur à beaucoup de jeunes». Il est important que les jeunes soient formés au soin de l’humanité et de la maison commune, a-t-il insisté. (cath.ch/imedia/hl/cd/bh)
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