L’Évangile du jour (Mt 18,21-35) présente deux attitudes, a commenté le pape: celle de l’homme, qui se limite à la justice, et celle de Dieu, qui pardonne toujours. Dans l’attitude divine, la justice «est imprégnée de miséricorde». Parce que «tout ne se résout pas par la justice» dans la vie, le Seigneur invite l’homme à s’ouvrir «courageusement» à la force du pardon.
«Nous ne pouvons pas vouloir pour nous le pardon de Dieu, si nous ne concédons pas à notre tour le pardon au prochain», a-t-il relevé. Il faut s’efforcer «de pardonner et d’aimer» sans quoi «nous ne serons pas non plus pardonnés et aimés». Cela signifie que «nous sommes appelés à toujours pardonner». Ainsi, cette phrase du Notre-Père «pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés» contient selon le pontife une vérité décisive.
Le successeur de Pierre a donc invité la foule à méditer cette phrase: «Pense à ton sort final et renonce à toute haine». S’il n’est pas facile d’offrir ce pardon, l’homme doit selon lui penser aux Fins dernières et lutter contre cette rancœur qui «tourne dans son cœur comme une nuisance ennuyeuse». Le pardon n’est pas l’affaire d’un moment mais est une lutte continuelle contre la haine.
«Combien de souffrances, combien de de pleurs, combien de guerres pourraient être évités, si le pardon et la miséricorde était notre style de vie», a-t-il plaidé en s’attristant que trop de familles soient déchirées par ce manque de miséricorde. «Il faut appliquer l’amour miséricordieux dans toutes les relations humaines», que ce soit entre conjoints, entre parents et enfants, dans l’Église, dans la politique ou encore la société, a demandé le pape. (cath.ch/imedia/cg/gr)
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