La personne malade est «bien plus» que le protocole médical dans lequel elle est encadrée, a rappelé le successeur de Pierre devant les représentants investis dans la lutte contre des maladies gynécologiques. C’est lorsque le patient est reconnu dans sa »singularité» que s’accroît sa confiance envers l’équipe médicale.
C’est pourquoi «la relation, la rencontre avec le personnel médical fait partie du traitement» selon lui. En effet, «c’est la proximité de l’amour qui ouvre les portes de l’espérance» et engendre des guérisons, a-t-il avancé. Le pape leur a ainsi fait part de sa «tristesse et son inquiétude face au risque, assez répandu, de laisser la dimension humaine du soin de la personne malade à la bonne volonté du seul médecin» au lieu de la considérer comme »partie intégrante» du traitement offert par la structure sanitaire.
Quand les soignants sont confrontés à des maladies qui touchent à la fertilité et la maternité de la femme, ce »lien de solidarité» est d’autant plus précieux, a ajouté l’évêque de Rome. «Dans ces situations qui ont une incidence sur la vie de la femme, il est indispensable de prendre soin, avec grande sensibilité et respect de la condition – psychologique, relationnelle, spirituelle – de chaque patiente».
Il a par ailleurs exigé que l’économie ne s’immisce pas de manière aussi »autoritaire» dans le monde de la santé, reconnaissant que la recherche pour lutter contre les maladies rares nécessitait un investissement économique. C’est la personne humaine qui doit être mise au premier plan, a-t-il souhaité. (cath.ch/imedia/cg/mp)
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