«Nous pouvons guérir le monde en travaillant tous ensemble pour le bien commun», a-t-il affirmé. Dans la cour Saint-Damase, au cœur du Vatican, le pontife a dénoncé ceux qui profitent de la situation de crise actuelle «pour fomenter des divisions» ou «pour chercher des avantages économiques ou politiques, en engendrant ou en accroissant les conflits».
«Une société saine est celle qui prend soin de la santé de tous», a-t-il insisté, déplorant que certains ne s’intéressent tout simplement pas à la souffrance d’autrui, en s’appropriant notamment les vaccins contre la pandémie.
Selon le 266e pape, les chrétien ne peuvent se contenter d’aimer leurs proches ou leur famille, car l’amour du prochain est toujours «expansif et inclusif», et «comprend les rapports civiques et politiques». Même si c’est difficile, aimer ses ennemis est «un art», a souligné le pontife argentin, mais un art qu’on peut apprendre et améliorer.
Dans ce but, le pape François a appelé à bâtir «des structures sociales qui nous encouragent à partager plutôt qu’à entrer en compétition» pour résister à la «culture de l’égoïsme, de l’indifférence, du déchet». La promotion du bien commun est un devoir de justice qui incombe à chaque citoyen, a-t-il poursuivi.
Malgré la «mauvaise réputation» dont souffre la politique, on peut démontrer «par les faits qu’une bonne politique est possible et même un devoir», a plaidé l’évêque de Rome. Il importe pour cela que chaque citoyen enracine sa propre action dans les principes éthiques «et l’anime avec l’amour social et politique». (cath.ch/imedia/cd/be)
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