Les évêques ont signalé ces «fake news» à la Commission électorale et ont fait savoir à toutes les paroisses d’Aotearoa-New Zealand, le nom maori de la Nouvelle-Zélande, et au Nouveau Parti Conservateur, que c’était une manipulation.
Le cardinal John Dew, vice-président de la Conférence des évêques catholiques de Nouvelle-Zélande, précise que les évêques n’ont pas soutenu et ne vont soutenir aucun parti politique.
«Nous en sommes aux dernières étapes de la préparation de notre déclaration électorale triennale en vue de sa distribution», a déclaré le cardinal Dew, archevêque métropolitain de Wellington. »Notre déclaration électorale dira spécifiquement que ce n’est pas notre rôle en tant qu’évêques de dire aux gens pour qui voter».
«Je suis particulièrement préoccupé par le fait que cette fausse déclaration prétend dire que certaines de ces fabrications ont été faites au nom d’un employé d’une entité de l’Eglise qui est nommé dans le document. C’est vraiment consternant!», lance le cardinal Dew.
«Un représentant du Nouveau Parti Conservateur nous a dit qu’ils ne savent pas qui est derrière cette fausse déclaration, et nous acceptons cela», a déclaré le cardinal Dew sur le site de la Conférence épiscopale catholique d’Aotearoa-New Zealand (Nzcb).
Les élections générales, prévues pour le 19 septembre, ont été reportées au 17 octobre 2020, en raison de la pandémie du Covid-19, qui a repris de la vigueur à Auckland. La Nouvelle-Zélande est appelée aux urnes pour le renouvellement du Parlement. Jacinda Ardern, actuelle Première ministre et cheffe du parti travailliste progressiste, semble être la favorite aux dépens des conservateurs, ce qui créé une grande nervosité de leur côté. (cath.ch/nzcb/be)
Jacques Berset
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