Lancée le 29 juin 2020, l’enquête en ligne que l’Université pontificale urbanienne mène en Afrique, Asie et Océanie et intitulée «Vivre la foi pendant la pandémie de Covid-19» , s’achèvera le 15 août.
Elle tentera de répondre à quelques questions spécifiques, comme par exemple : «Comment les fidèles laïcs ont-ils vécu la foi, alors qu’ils ne pouvaient pas accéder aux sacrements? Comment les ministres sacrés atteignaient-ils les fidèles lorsque le contact physique n’était pas possible ? Comment les religieux et les religieuses ont-ils vécu l’enfermement physique ?».
«Nous, les catholiques, avons toujours été habitués à participer à la célébration eucharistique dominicale, à la confession et à d’autres pratiques rituelles, mais Covid-19 a complètement bouleversé, dans de nombreux pays et sans aucun avertissement, cette vie de foi», explique le professeur Elias Frank, directeur de «Ius Missionale», la revue de la faculté de droit canonique de l’université.
Presque partout dans le monde, les autorités gouvernementales ont en effet ordonné la fermeture de nombreux lieux de culte, ou en tout cas ont interdit la célébration des messes en public. Mais, poursuit le professeur Frank, «l’Eglise est le «corps palpitant du Christ», construit sur le roc: la simple fermeture des lieux de culte ne peut l’ébranler, pas même la Covid-19. Son chef est le Christ et nous sommes donc plus que sûrs que l’Église résistera à toute tempête.»
L’expérience de la pandémie conduit à une réflexion, souligne à nouveau le directeur de «Ius Missionale» : «La foi catholique est-elle seulement rituelle, ou y a-t-il quelque chose de plus?» L’enquête actuelle vise donc à «comprendre comment les gens ont vécu la foi et réagi à la fermeture des églises». «À partir des réponses, nous espérons comprendre ce que cela signifie pour les fidèles en général d’être Église», conclut-il. (cath.ch/vatnews/cp)
Carole Pirker
Portail catholique suisse
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