Les responsables du sanctuaire n’ont aucun contrôle sur le nombre de pèlerins susceptibles de se rendre à Banneux pour la fête. Ils ne disposent pas non plus des moyens pour imposer à tous la discipline qui s’impose à cause de la pandémie du COVID-19, peut-on lire sur le site du sanctuaire.
Mais les responsables du sanctuaire marial, s’ils reconnaissent que nombre de pèlerins et d’habitués du lieu risquent d’être attristés et déçus, «cette fermeture de quelques heures ne nous empêchera pas de fêter Marie comme il se doit. Les pratiquants habituels sont attendus le vendredi 14 août pour l’une des deux messes (avec port obligatoire d’un masque), soit à 16h, soit à 18h sur l’Esplanade !», signale l’abbé Leo Palm, recteur du sanctuaire. Il en sera de même pour les eucharisties du dimanche 16 août.
Du 15 janvier au 2 mars 1933, la Vierge Marie est apparue huit fois à une fillette de 11 ans, Mariette Béco. Le message qu’elle lui a laissé est toujours d’actualité. Chaque année, des centaines de milliers de pèlerins, viennent, seuls ou en groupe, notamment lors de Triduums de malades, confier à Notre-Dame leurs pauvretés, leurs souffrances, leurs peines, leurs recherches.
«Ils viennent se confier à la Mère du Sauveur, et dire leur confiance et leur espérance en Celui qui est la Source de toute grâce, Jésus-Christ. Aujourd’hui encore, comme elle l’a fait pour Mariette, la Vierge des Pauvres conduit chaque pèlerin de Banneux sur la route de l’existence», notent les responsables du sanctuaire. «A situation inédite, mesures inédites ! Ne vous mettez donc pas en route inutilement et, surtout, n’oubliez pas: la Vierge vous attend tous les jours de l’année, à l’exception de ce 15 août !» (cath.ch/banneux/be)
Jacques Berset
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