L’homme «a reconnu, lors de l’interrogatoire de première comparution devant le juge d’instruction, avoir allumé les trois feux dans la cathédrale: sur le grand orgue, le petit orgue et dans un panneau électrique», a précisé le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, au quotidien Presse-Océan. Cet homme de 39 ans, qui était chargé de fermer la cathédrale la veille de l’incendie, a été mis en examen pour destructions et dégradations par incendie et placé en détention provisoire.
Placé en garde à vue quelques heures après l’ouverture de l’enquête, le 18 juillet, puis remis en liberté le lendemain soir, l’homme a été à nouveau interpellé le 25 juillet. Les enquêteurs souhaitaient l’interroger car aucune trace d’effraction n’avait été constatée et trois départs de feu avaient été découverts. Ce Rwandais, venu se réfugier en France il y a quelques années, fonctionnait comme servant d’autel à la cathédrale depuis quatre ou cinq ans.
Selon son avocat, il regrette amèrement les faits, il est rongé par le remords et dépassé par l’ampleur qu’ont pris les événements. Mais il ne semble pas s’être expliqué sur les motifs de ses actes. Il encourt une peine de 10 ans d’emprisonnement et 150’000 euros d’amende, a précisé le procureur Sennés. (cath.ch/ag/mp)
Maurice Page
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