«Cette Assemblée a été tournée vers le thème de la nouvelle ›normalité’, la présence ›virtuelle’, les enseignements de ces temps de ›fermeture’ et sur le futur de l’Eglise post-pandémie», a indiqué Mgr Luis Fernando Rodríguez, l’évêque auxiliaire de Cali, lors du lancement des débats.
Selon le prélat, parmi les objectifs de cette Assemblée figurait «la volonté de décrypter les enjeux de la situation actuelle et de partager les expériences et actions concrètes menée dans les différents diocèses» pendant la pandémie.
A travers de nombreuses réunions virtuelles des différentes commissions épiscopales, les évêques souhaitaient en effet «discerner, à la lumière de l’Evangile, l’heure présente de l’Eglise et du monde, marquée par la pandémie de la Covid-19».
Cette pandémie, selon le prélat «nous a amené à penser et redéfinir les réalités fondamentales de la coexistence sociale, religieuse, politique, économique culturelle et écologique, pour situer la mission de la Conférence épiscopale dans ce contexte et établir les lignes directrices pastorales pour continuer notre travail évangélisateur».
Mgr Luis Fernando Rodríguez, a également souligné que, durant cette 101ème Assemblée de la CEC, les évêques se sont interrogés sur le futur de l’Eglise et de son action évangélisatrice après la pandémie. «Nous nous sommes interrogés sur la signification de la ›nouvelle normalité’ dont on parle tant, et sur le sens que doit avoir cette ›nouvelle normalité’ dans le contexte de l’humanisme chrétien». (cath.ch/jcg/bh)
Jean-Claude Gérez
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