Selon un accord électoral négocié par Benjamin Netanyahu et son ex-rival Benny Gantz, leur gouvernement d’union doit se prononcer à partir du 1er juillet sur l’application du plan du président américain Donald Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit notamment l’annexion de parties de la Cisjordanie. Le Saint-Siège a manifesté son opposition au projet par l’intermédiaire de son ‘numéro 2’, le cardinal Pietro Parolin.
Il a rencontré le 30 juin les ambassadeurs des États-Unis et d’Israël près le Saint-Siège pour leur exprimer les craintes du plus petit État du monde face aux risque «d’éventuelles actions unilatérales». Ces dernières pourraient «compromettre davantage la recherche de la paix entre Israéliens et Palestiniens et la situation délicate au Proche-Orient».
Le Saint-Siège considère en effet que «l’État d’Israël et l’État de Palestine ont le droit d’exister et de vivre en paix et en sécurité, à l’intérieur de frontières internationalement reconnues». Il a demandé de privilégier la voie de la négociation directe, en s’appuyant sur les règles d’arbitrage des conflits des Nations unies.
Le 8 juin 2014, depuis les jardins du Vatican, le pape François avait lancé un appel à la paix en Terre Sainte. Il avait alors supplié les acteurs du conflit d’avoir «le courage de dire oui à la rencontre et non à la confrontation ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des pactes et non à la provocation ; oui à la sincérité et non à la duplicité». (cath.ch/imedia/cd/rz)
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