Par Georges Scherrer, kath.ch/traduction: Raphaël Zbinden
«La façon dont le PDC et son nom sont perçus est un inconvénient pour nous», a déclaré le président du parti, Gerhard Pfister, au journal alémanique Sonntagszeitung du 28 juin 2020. «L’étude confirme l’hypothèse que j’avais formulée lors de la campagne électorale, souligne le politicien zougois. A l’époque, beaucoup de gens m’ont dit qu’ils partageaient les objectifs et les valeurs du PDC, mais qu’ils ne pouvaient pas voter pour nous parce que nous étions trop religieux, trop catholiques».
Gerhard Pfister a néanmoins été surpris par l’ampleur de l’opposition au «c». Cela montre «qu’il faut faire quelque chose à ce niveau», a déclaré le président du parti.
Dans les semaines à venir, les cadres commenceront à élaborer une stratégie de développement et d’ouverture du PDC. Selon Gerhard Pfister, cette stratégie prend en compte «de nombreux éléments, dont le changement de nom». Le parti se penchera d’abord sur les différentes variantes de noms. Elles devraient être présentées aux délégués en novembre 2020, dans l’optique, notamment, d’une éventuelle fusion avec le Parti bourgeois démocratique (PBD).
Pour l’instant, la résistance à un changement de nom est la plus visible dans le canton du Valais. Plusieurs membres en vue du parti cantonal, dont Beat Rieder, qui siège au Conseil des États, se sont déclarés favorables au maintien du «c». (cath.ch/kath/gs/rz)
Raphaël Zbinden
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