«Nous avons des témoignages sérieux qui nous ont assurés qu’il est toujours en vie, notamment à travers des personnes qui ont été libérées et qui ont été à un moment donné dans le même groupe d’otages que lui», a précisé Mgr Dabiré, relayé le 2 juin 2020 par le quotidien burkinabé L’Observateur du Paalga.
Il y a un an, des informations alarmantes circulaient faisant état de l’exécution du prêtre. «Etant donné qu’on parlait de pendaison dans une certaine zone, nous sommes tout simplement allés voir, mais nous n’avons pas trouvé de traces ni de lui, ni d’aucune autre personne». Ces informations se sont finalement révélées fausses.
Le nord et le nord-est du Burkina Faso, à la frontière avec le Mali, subissent depuis 2015 des incursions de groupes extrémistes religieux. Les dernières attaques dans ces régions ont eu lieu les 30 et 31 mai 2020. Elles ont fait au moins 50 morts et une vingtaine de blessés, selon les services de sécurité du pays. Les violences visent aussi bien les populations civiles que les forces de sécurité, les religieux et les lieux de culte. Mgr Laurent Dabiré fait partie de l’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC). Cette structure interreligieuse lutte depuis sa création, en 1969, pour le dialogue. (cath.ch/ibc/ag/rz)
Ibrahima Cisse
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