Le 18 mai 2018, les 34 évêques de la Conférence des évêques du Chili avaient présenté leur démission au pape François, reconnaissant leur responsabilité collective face aux graves cas d’abus – de pouvoir, de conscience et sexuels – commis au sein de l’Eglise au Chili. Entre 2018 et 2019, le pape François a accepté la démission de certains d’entre eux, impliqués dans les nombreux scandales.
Le pape a nommé le Père Bravo Salazar évêque de San Felipe d’Aconcagua. L’évêché était administré depuis 2018 par le Père Jaime Ortiz de Lazcano Piquer, après la démission de Mgr Cristián Enrique Contreras Molina.
Ce dernier avait été directement visé par une enquête pour abus sexuels par la justice de son pays et celle du Vatican. Si les résultats de l’enquête n’ont pas été dévoilés par le Saint-Siège, le pontife a accepté la démission de son évêque le 21 septembre 2018.
François a également nommé le Père Larrondo Yánez évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Santiago du Chili, la capitale du pays. Il était déjà vicaire épiscopal de la zone sud de cet archidiocèse, et curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes, à Santiago.
Le 23 mars 2019, le pape François acceptait la renonciation du cardinal Ricardo Ezzati, archevêque de la capitale chilienne. Le haut prélat était accusé par la justice de son pays d’avoir dissimulé des abus sexuels sur mineurs. Le pape François avait ensuite nommé un nouvel archevêque à Santiago en la personne de Mgr Celestino Aós, et deux évêques auxiliaires, Mgr Carlos Eugenio Irarrázaval Errázuriz et Mgr Alberto Ricardo Lorenzelli Rossi, mais ce dernier avait renoncé en juin 2019 et a donc été remplacé par le Père Larrondo Yánez. (cath.ch/imedia/cd/gr)
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