Dans certains pays, les célébrations liturgiques avec les fidèles ont repris, a souligné le pape dans son discours. Dans d’autres, cette possibilité est seulement envisagée. En Italie, la messe sera célébrée en présence du peuple dès le 18 mai.
«Je partage la joie des communautés qui peuvent enfin se retrouver en assemblée liturgique: c’est un signe d’espoir et un don pour l’ensemble de la société», a déclaré le successeur de Pierre. «Mais s’il vous plait, avançons avec les normes qui nous sont données pour assurer la santé de chacun», a-t-il ajouté.
Le pape a par ailleurs déploré que les messes de première communion traditionnellement célébrées au mois de mai ne puissent avoir lieu. «Il est clair qu’en raison de la pandémie, ce beau moment de foi et de célébration a été reporté». Le pontife a cependant adressé une pensée «affectueuse aux garçons et aux filles qui auraient dû recevoir l’Eucharistie pour la première fois» et les a invités «à vivre ce temps d’attente comme une occasion de mieux se préparer: prier, lire le livre de catéchisme pour approfondir votre connaissance de Jésus, grandir dans la bonté et le service aux autres. Bon voyage!»
Rappelant le centenaire de la naissance de saint Jean Paul II, à Wadowice, en Pologne, le 18 mai, l’évêque de Rome a évoqué sa mémoire «avec beaucoup d’affection et de gratitude». Il a ensuite déclaré qu’il célébrera ce jour la sainte Messe à l’autel où repose sa dépouille mortelle. La cérémonie sera retransmise dans le monde entier. «Du Ciel, il continuera d’intercéder pour le peuple de Dieu et la paix dans le monde».
Dans sa catéchèse, le pontife a souligné que l’Esprit guide, éclaire, fortifie les croyants, afin que chacun puisse avancer dans la vie, même dans l’adversité et les difficultés.
L’Esprit saint «nous aide à ne pas succomber face à l’expérience de l’erreur et du péché» et invite à suivre les commandements. Ceux-ci «ne nous sont pas donnés comme une sorte de miroir dans lequel on peut voir se refléter nos misères et nos incohérences», a expliqué le pape François. Ils sont offerts comme «Parole de vie, qui transforme, qui renouvelle, qui ne juge pas pour condamner, mais guérit et a pour finalité le pardon».
Le Saint-Esprit, a-t-il conclu, est le Don de Dieu, «il est Dieu lui-même, qui nous aide à être des personnes libres, des personnes qui veulent et savent aimer, des personnes qui ont compris que la vie est une mission pour annoncer les merveilles» du Seigneur. (cath.ch/imedia/ah/rz)
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