L’Eglise fait face à une lutte : d’une part, l’Esprit saint la fait croître, d’autre part, l’esprit mauvais cherche à la détruire, a expliqué le pape. Si le bilan est toujours positif car le Christ est vainqueur, les Actes des Apôtres témoignent des nombreuses persécutions que les chrétiens ont dû subir. Une Eglise qui n’a pas de difficultés a «quelque chose qui manque», a estimé le chef de l’Eglise catholique.
Le pontife a prévenu les chrétiens : pour annoncer l’Evangile, ils doivent se garder de mettre leur confiance dans le pouvoir temporel et dans l’argent. C’est en Jésus-Christ seul que réside la confiance chrétienne. Le pouvoir temporel et l’argent sont nourris par l’envie, la jalousie. Celle-ci est «l’instrument du diable pour diviser l’Eglise», a considéré le successeur de Pierre.
Le recours au pouvoir politique peut en effet détruire l’Eglise comme cela s’est passé le matin de la Résurrection. En choisissant de dire que les disciples sont venus enlever le Corps de Jésus la nuit, en échange d’une somme d’argent, les soldats ont acheté la vérité, a-t-il estimé.
Au début de cette messe, le pontife a rappelé que l’on commémorait ce jour sainte Louise de Marillac, sainte patronne des œuvres sociales et fondatrice avec saint Vincent de Paul des Filles de la Charité. Le pontife a donc prié pour les religieuses vincentiennes qui l’aident au quotidien et notamment celles qui dirigent le dispensaire pédiatrique du Vatican depuis près de 100 ans. «Que le Seigneur bénisse les sœurs», a-t-il souhaité. CG
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