Après avoir célébré la messe de la Divine miséricorde devant une poignée de fidèles, le pape a récité la prière du Regina Caeli. En ce deuxième dimanche de Pâques, il s’est réjoui d’avoir célébré cette Eucharistie dans cette église de Santo Spirito in Sassia. C’est en effet le lieu choisi par Jean Paul II pour être consacré sanctuaire de la miséricorde, a-t-il rappelé.
Face aux «tempêtes de la vie et de l’histoire», la «réponse du chrétien «ne peut être que la miséricorde», a déclaré le successeur de Pierre. Loin du «piétisme» ou de «l’assistanat», cette vertu suppose un amour de compassion entre les hommes et envers ceux qui souffrent, a expliqué le pape.
Un tel amour «jaillit de la blessure» du côté du Christ, toujours ouverte pour les hommes, ayant besoin de pardon et de réconfort, a-t-il poursuivi. Cette miséricorde chrétienne inspire encore le «juste partage» entre les nations et leurs institutions, pour faire face à la crise de solidarité actuelle, a-t-il souligné.
A l’occasion de la Pâques orthodoxe, le pape a également transmis ses vœux aux fidèles des Eglises orientales, ainsi qu’à toutes les communautés catholiques orientales, qui, pour des motifs œcuméniques, célèbrent cette fête le même jour que les orthodoxes. Il a souhaité que cette fraternité soit un «réconfort», dans ces régions où les chrétiens demeurent une minorité. (cath.ch/imedia/cg/rz)
Raphaël Zbinden
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