Pour le ›numéro 2’ du Saint-Siège, face à la pandémie, il existe un réel besoin de prier et de s’engager, «tous ensemble», pour que la solidarité internationale ne fasse jamais défaut. Malgré l’urgence, malgré la peur, «il est temps de ne pas se renfermer sur nous-mêmes».
«Même dans le drame actuel, il y a une façon de s’exprimer – par exemple à travers la musique et la chanson – pour être ensemble», se réjouit-il. «J’aimerais que cela puisse également se produire d’une manière ou d’une autre pour les paroisses». Il serait bon selon lui que toutes les églises, «au même moment, par exemple à midi, sonnent leurs cloches pendant une minute; et que ce son soit leur appel à prier ensemble, même si elles sont physiquement éloignées».
Dans cette perspective, la crise qui sévit actuellement représente «une occasion de se sentir plus unis», considère-t-il. Elle est une occasion de «faire grandir l’esprit de solidarité» et de partage entre tous les pays, entre tous les peuples, entre tous les hommes et toutes les femmes de notre monde.
Cette urgence va selon lui engendrer des difficultés et de profonds changements. «Nous avons besoin que ceux qui ont des responsabilités politiques les exercent au-delà de l’égoïsme de leurs intérêts personnels», collectifs et nationaux. La situation exige qu’ils soient capables de regarder avec «sagesse et responsabilité, selon les valeurs de liberté et de justice», le bien commun.
Comme en Italie et dans tous les pays du monde, le haut prélat assure suivre «la situation jour après jour, heure après heure, grâce à l’engagement de nos médecins et de nos infirmières».
Le Saint-Siège, à travers ses Dicastères, s’engage à maintenir le contact avec ses communautés catholiques, en essayant d’aider, dans la «mesure du possible», les populations particulièrement touchées par la propagation du coronavirus, indépendamment de leur appartenance religieuse ou nationale, comme il l’a toujours fait.
Depuis le début de l’urgence sanitaire mondiale, rappelle-t-il, le pape a voulu exprimer sa proximité et sa solidarité avec la population chinoise, en envoyant un don à l’organisation caritative ‘Jinde Charities’ et au diocèse de Hong Kong, et plus tard également à l’Iran, à l’Italie et à l’Espagne. «Diverses initiatives sont à l’étude» pour concrétiser la solidarité et témoigner de la charité, affirme le cardinal. (cath.ch/imedia/ah/rz)
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