Au cours de son homélie, le pontife a par ailleurs invité à réfléchir au «mystère» de l’Annonciation dont l’Eglise catholique fête ce même jour la solennité.
Le pontife argentin a offert cette célébration pour les Filles de la Charité. Les religieuses de cette congrégation instituée en 1633 par saint Vincent de Paul servent le dispensaire de la Maison Sainte-Marthe depuis 1922. A l’origine, cette structure était destinée à venir en aide aux enfants pauvres.
«Je voudrais offrir aujourd’hui la messe [pour ces religieuses], pour la Congrégation qui travaille toujours avec les malades, les plus pauvres, comme ici depuis 98 ans, et pour toutes les sœurs qui travaillent en ce moment pour soigner les malades», a déclaré le pape François au début de la messe. Ces religieuses, dont la formation avait été confiée à l’origine à Louise de Marillac [1591 – 1660, fondatrice avec saint Vincent de Paul des Filles de la Charité], se consacrent au service des malades et au service corporel et spirituel des pauvres.
En outre, au cours de la messe, le pontife a invité les religieuses présentes pour la messe dans la chapelle du Saint-Esprit, au rez-de-chaussée de la Résidence Sainte-Marthe, à renouveler leurs vœux religieux. Lorsqu’elles sont entrées dans la Compagnie des Filles de la Charité, celles-ci se sont engagées à vivre la pauvreté, la chasteté et l’obéissance.
«Nous sommes face au mystère» de l’Incarnation, a expliqué le chef de l’Eglise catholique au moment de l’homélie. L’évangéliste qui rapporte l’annonce de l’ange Gabriel à la Vierge Marie (Luc 1, 26-38) n’a pu la connaître lui-même qu’avec le témoignage de la Madone, a souligné le pape François. Ce dernier a relu lentement le passage de l’Evangile du jour invitant les fidèles à imaginer que c’est la Sainte-Vierge qui le raconte. «Ceci est le mystère», a-t-il conclu.
Après la communion, l’évêque de Rome a recommandé aux personnes ne pouvant avoir accès à la communion sacramentelle de vivre la communion spirituelle. Après avoir récité l’acte de communion spirituelle (voir le texte ci-après) attribué au cardinal Merry del Val (1865-1930), diplomate espagnol du Saint-Siège béatifié 1953, le pontife argentin a conclu la célébration par une dizaine de minutes d’adoration eucharistique avec les fidèles avant de les bénir avec le Saint-Sacrement. (cath.ch/imedia/pad/be)
A tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant et Ta sainte présence.
Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre.
En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort.
Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit-il.
I.MEDIA
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