«L’idée centrale est d’offrir de l’espace pour des regards de lumière et des moments d’espérance», explique le pasteur Gottfried Locher, président de l’EERS, rappelant que «L’Eglise est plus qu’un bâtiment».
La nouvelle qualification par le Conseil fédéral d’une «situation extraordinaire» provoquée par la pandémie du Covid-19 ainsi que les nouvelles mesures pour endiguer la progression du virus ont des effets considérables sur les Eglises protestantes de Suisse. Aucun culte n’aura lieu jusqu’au 19 avril.
Conformément à deuxième ordonnance du Conseil fédéral, il est désormais interdit d’organiser des manifestations publiques ou privées. En conséquence, tous les cultes et les autres formes de vie ecclésiale sont suspendus. Cela concerne en particulier la sainte cène, les baptêmes, mariages et confirmations. Les enterrements restent autorisés, mais seulement dans le cercle étroit de la famille.
Les bâtiments des Eglises peuvent rester ouverts. Le Conseil fédéral n’a pas ordonné leur fermeture. Les paroisses peuvent définir et proposer des formes individuelles de prière ou de méditation, note l’EERS.
Cette offre s’adresse à des individus, les regroupements sont interdits. Dans cette nouvelle situation, les multiples offres des paroisses comme l’aide de voisinage, la relation d’aide et les cultes en ligne deviennent d’autant plus importants. En cas de question ou de doute au sujet de cette directive de l›OFSP, les paroissiens peuvent prendre contact avec leur paroisse locale, rappelle le communiqué.
«L›Eglise est plus qu’un bâtiment, nous sommes d’autant plus tous ensemble un seul corps. Nous sommes une communauté et nous créons la communauté par-delà les murs d’Eglise», conclut le président de l’Eglise évangélique-réformée de Suisse. (cath.ch/eers/be)
Jacques Berset
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