«Nous, les évêques, allons découvrir, rencontrer, prendre connaissance de nombreuses réalités liées à la vie et au travail des agriculteurs, relève Mgr Habert sur le site de la Conférence des évêques de France. Ces informations sont importantes : elles permettent de mieux en comprendre les évolutions et les enjeux.»
En se rendant au Salon en délégation, les évêques posent un acte public. «Nous témoignons de notre attention particulière à ce qui se passe dans le monde rural. Nous adressons un signal fort de notre désir de mieux l’appréhender.» Pour l’Eglise de France il s’agit de mettre en avant la problématique de l’encyclique du pape François Laudato Si’.
Le Salon de l’agriculture a une audience nationale qui va bien au-delà de la traditionnelle visite du Président de la République. «L’intérêt de nos contemporains est manifeste, ça doit nous interpeller!» souligne Mgr Habert. «Lors des éditions passées, j’ai pu observer l’évolution des modes de productions et le discernement des agriculteurs. Il y a ceux qui conservent un mode conventionnel, en l’améliorant, en veillant à la terre. […] Et ceux, plus « radicaux », qui choisissent de s’engager dans des projets comme la permaculture, avec des structures beaucoup plus petites et un mode d’exploitation renouvelé. Ce salon est un lieu de confrontation au sens positif du terme. En tant qu’Église, nous adoptons une posture d’écoute.» (cath.ch/com/mp)
Maurice Page
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