kath.ch, traduction et adaptation, Carole Pirker
La paroisse de Birmingham, qui a fait état du vol dans son journal paroissial du 2 février. Il s’agirait du seul fragment d’os conservé, attribué au théologien et cardinal canonisés – avec la couturière suisse Marguerite Bays – le 13 octobre 2019.
Originaire de Londres, John Henry Newman (1801-1890) était un érudit anglican dont la conversion au catholicisme, en 1845, avait fait sensation. Ordonné prêtre anglican, ses recherches sur les Pères de l’Eglise et sa conception de l’Eglise l’amènent à se convertir au catholicisme, qu’il voit désormais comme la confession la plus fidèle aux racines du christianisme.
Ses travaux le conduisent à analyser les racines chrétiennes de l’anglicanisme et à défendre l’indépendance de sa religion face à l’Etat britannique. Ainsi naît le Mouvement d’Oxford, dont John Newman est l’un des principaux acteurs. Il jouera au sein de l’Eglise catholique un rôle déterminant en tant que théologien, et plus tard de cardinal. En Angleterre, il fondera la Communauté Oratorienne.
Le pape François a honoré John Henry Newman en tant que «chrétien joyeux, accessible, amical, doux, serviable, bruyant qui ne connaît pas de faux-semblants». D’abord exposé à la critique et à la méfiance, John Henry Newmann est aujourd’hui considéré comme un «pont entre anglicans et catholiques». Lors de sa béatification à Birmingham, en 2010, Benoît XVI a pour la première fois assisté à la cérémonie, qu’il laissait habituellement aux cardinaux. (cath.ch/kath.ch/cp)
Carole Pirker
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