La doctrine chrétienne n’est pas un système rigide et fermé ni une idéologie qui change au rythme des saisons, a expliqué le pontife. Elle est une réalité dynamique et fidèle à ses fondamentaux qui se renouvelle de génération en génération. Elle se compose d’un visage, d’un corps et d’un nom : Jésus Christ. «La transmission de la foi exige que l’on tienne compte de son destinataire, qu’on le connaisse et qu’on l’aime».
Dans cette perspective et face au contexte socio-culturel ambiant considérant souvent indignes des vies qui ne répondent pas à certains critères, il convient de s’interroger sur le soin à apporter aux personnes en phase critique et terminale de leur vie, a estimé le pape François. Une société mérite le qualificatif de civile à la condition qu’elle développe des «anticorps contre la culture du déchet» et qu’elle reconnaisse comme intangible la valeur de chaque vie humaine.
En définitive, il s’agit de mettre en pratique une solidarité effective, a appelé de ses vœux le pontife argentin. Le thème du soin des malades rappelle à l’Eglise catholique son devoir de s’occuper de toute personne souffrante. Cela implique que chacun devienne plein de compassion, un terme qui revient comme une ritournelle dans les Evangiles. «Sans compassion, a-t-il encore indiqué, celui qui regarde ne se sent pas impliqué dans ce qu’il observe» alors que celui qui en a le cœur rempli devient touché et impliqué.
A ce titre, les centres de soins palliatifs font beaucoup de bien, a salué le pape François. Les malades en phase terminale y sont accompagnés par un personnel médical qualifié, a-t-il pointé, que ce soit en termes de besoins médicaux, psychologiques ou spirituels. Ces hospices représentent donc selon lui des lieux où se pratiquent des «thérapies de la dignité», alimentant ainsi l’amour et le respect de la vie. (cath.ch/imedia/pad/mp)
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