Le pontife a souligné «le rôle inspirant» qu’a eu le syndicat polonais face au communisme dans son pays. Les félicitant pour leur anniversaire, il les a appelés à continuer leur recherche sincère du bien, de la vérité et de la justice.
La condition pour qu’adviennent des changements positifs de la structure sociale est avant tout un changement de mentalité, a affirmé le pape au syndicat historique dans une brève allocution, et passe par les jeunes générations. Sans ce changement radical, les institutions risquent de devenir rouillées, lourdes, inefficaces, voire nuisibles.
Par ‘solidarité’ – traduction du polonais de Solidarność – il faut entendre bien plus qu’un acte sporadique de générosité, a considéré le successeur de Pierre. Ce terme exprime plutôt une sensibilité à la voix de ses frères en matière de condition de travail, de juste récompense pour soutenir leur famille, d’assistance sanitaire ou encore de repos.
Solidarność est un syndicat fondé en 1980 pour s’opposer au gouvernement communiste de Pologne. Le pape polonais Jean-Paul II avait publiquement soutenu l’appel de Gdansk lancé contre le régime en 1989 par son fondateur Lech Walęsa. Avec le syndicaliste, il est considéré comme celui qui a le plus contribué à la chute du communisme en Pologne. (cath.ch/imedia/cd/mp)
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