De nombreuses études disent qu’il est encore possible de limiter le réchauffement climatique, indique le pape François dans ce message lu par le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin à l’ouverture des débats. Pour ce faire, une volonté «politique claire, clairvoyante et forte» est indispensable.
Il s’agit en effet d’engager les sociétés dans une nouvelle voie garantissant réellement les conditions d’une vie digne de l’humanité sur une planète saine pour aujourd’hui et demain. «Il reste une fenêtre d’opportunité, prévient le pape, mais nous ne devons pas la laisser se fermer».
Le monde fait face à un défi de civilisation en faveur du bien commun et d’un changement de perspective qui place cette même dignité au centre de notre action. «Nous devons profiter de cette occasion pour agir de manière responsable», dans les domaines économique, technologique, social et éducatif, insiste-t-il, avant d’ajouter : les actions sont interdépendantes.
Tout cela appelle à réfléchir consciencieusement à la signification de nos modèles de consommation et de production et au processus d’éducation et de sensibilisation pour les rendre conformes à la dignité humaine. Le successeur de Pierre exhorte en particulier les responsables politiques à allouer avec honnêteté davantage de ressources pour atténuer les effets négatifs du changement climatique, ainsi que pour aider les populations les plus pauvres touchées par ce phénomène. (cath.ch/imedia/ah/mp)
Maurice Page
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