A la tête de ce grand diocèse états-unien qui compte le plus grand nombre de catholiques venant d’Amérique latine, il est lui-même le premier évêque latino-américain à devenir président de l’USCCB. Mgr José Horacio Gomez succède au cardinal Daniel Di Nardo, archevêque de Galveston-Houston, dont il a été son vice-président durant les trois dernières années.
Mgr José Horacio Gómez Velasco, né le 21 décembre 1951 à Monterrey, au Mexique, a obtenu son doctorat en théologie à l’Université de Navarre, en Espagne, en 1980. Il a été ordonné prêtre de la prélature de l’Opus Dei en 1978. En 1999, il est nommé Vicaire de la Délégation de la Prélature de l’Opus Dei. Depuis 1991, il est membre de l’Association nationale des prêtres hispaniques, dont il a été président à deux reprises. Nommé évêque par le pape Jean Paul II en 2001, il est archevêque de Los Angeles depuis mars 2011, après avoir été évêque auxiliaire de Denver, au Colorado, et évêque de San Antonio, au Texas.
L’assemblée d’automne de l’épiscopat américain s’est ouverte le 11 novembre 2019 et se tient jusqu’au 13 novembre à Baltimore, dans le Maryland. Elle a été ouverte par un discours du nonce apostolique aux Etats-Unis, Mgr Christophe Pierre, qui a invité les évêques à œuvrer en communion avec le pape pour affronter les nouveaux défis de l’Eglise aux Etats-Unis.
Insistant sur la notion de collégialité, le nonce apostolique à Washington, Mgr Christophe Pierre, a justement souligné l’importance d’agir en communion avec le souverain pontife, relevant que ce lien s’était parfois distendu ces derniers mois, suscitant des incompréhensions chez les catholiques américains, rapporte Vatican News.
«Il peut être utile de réfléchir, dans la prière sur le don de la communion avec l’évêque de Rome», a ainsi invité le représentant du Saint-Siège aux Etats-Unis, alors que les visites ad limina (aux tombeaux des apôtres Pierre et Paul) des évêques ont débuté la semaine passée à Rome et se poursuivront jusqu’au mois de février.
Au cœur de la réflexion de l’épiscopat américain figure le suivi de la crise des abus sexuels qui a fortement ébranlé l’Eglise locale, et les moyens d’y répondre.
Dans son discours d’ouverture, le cardinal Di Nardo avait expliqué que sa vie «serait à jamais changée par les rencontres avec les survivants d’abus», expliquant que ces victimes «ont nourri la résolution des évêques de répondre par un support pastoral et des programmes de prévention». Le président de la Conférence épiscopale a également souligné à cette occasion que le pape François avait «inauguré une nouvelle ère de responsabilité des évêques, avec une norme mondiale pour enquêter sur les actes répréhensibles, protéger les droits de ceux qui dénoncent et ceux des victimes d’abus». (cath.ch/vaticannews/usccb/be)
Jacques Berset
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