«Nous sommes devenues celles que nous sommes grâce à elles», a déclaré l’une des premières élèves du collège catholique de Transua, à l’est de la Côte-d’Ivoire, fondé par les Sœurs de la Providence de Portieux. «Car, jusqu’à ce qu’elles arrivent dans notre pays, l’instruction pour les filles était une chose très compliquée», reconnait cette bénéficiaire, à l’agence Fides, des Œuvres pontificales missionnaires.
«Ecoles, hôpitaux et centres sanitaires de grand impact: tout ce qu’ont fait les religieuses jusqu’ici a été excellent. Nous devons rendre grâce à Dieu pour le don de soi, le don de leur vie à leurs frères et sœurs de Côte-d’Ivoire» a déclaré l’évêque de Bondoukou, Mgr Bruno Essoh Yedo, au cours de la messe célébrée en la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, à Transua.
Dans son homélie, l’évêque a rendu grâce à Dieu pour l’œuvre missionnaire des religieuses, les appelant à poursuivre leur engagement d’évangélisation face aux défis des temps modernes. A la célébration ont notamment participé de nombreuses autorités administratives et politiques de la ville outre à des prêtres, religieux et religieuses de cette Congrégation.
Présente dans onze pays du monde, la Congrégation des Sœurs de la Providence de Portieux fut fondée le 14 janvier 1762 à Saint Hubert par le Bienheureux Jean-Martin Moyë. Sa spiritualité se base sur quatre piliers: l’abandon à la providence, la charité, la pauvreté et la simplicité. Il s’agit d’une Congrégation religieuse de droit pontificale s’occupant principalement d’enseignement mais qui est également active dans l’assistance hospitalière et les œuvres sociales.
Les premières religieuses de la Congrégation des Sœurs de la Providence de Portieux arrivèrent en Côte-d’Ivoire en novembre 1959. (cath.ch/fides/gr)
Grégory Roth
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