«Dans un monde qui vénère l’autonomie, l’autosuffisance et l’autoréalisation, il ne semble pas y avoir de place pour l’autre», déplore le successeur de Pierre. Le monde des projets et de l’accélération infinie ne permet pas les interruptions, s’indigne-t-il. C’est ainsi que la culture du monde essaie d’anesthésier chaque individu pour lui faire oublier ce que signifie mettre un terme.
Comme «c’est la mort qui permet que la vie soit vivante», c’est aussi la fin qui «permet d’écrire une histoire, de peindre un tableau, que deux corps s’embrassent», considère le pape recommandant de prêter attention à «chaque petite fin» de la vie quotidienne. Il importe d’être vigilant «non seulement à la fin de l’histoire, dont on ne sait jamais quand elle se termine, mais aussi à la fin de chaque mot, à la fin de chaque silence, de chaque page qui est écrite». (cath.ch/imedia/pad/mp)
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