Le vaste réseau de centres et de services de la fondation Don Carlo Gnocchi, en Italie comme ailleurs dans le monde, est un «bon modèle», a salué le pape. Il cherche à «unir assistance, accueil et charité évangélique». Dans le contexte actuel, ces structures sont des «maisons d’espérance» aidant à mieux protéger les malades, les personnes handicapées et âgées.
Le pape François a appelé cette fondation à poursuivre son engagement et à accompagner le service social et sanitaire de «l’action de l’Evangile». «Le sens et la valeur de la profession sanitaire et de tout service rendu à son frère infirme se manifestent pleinement dans la capacité à conjuguer la compétence et la compassion», a-t-il indiqué aux membres de la fondation.
La souffrance des malades demande d’être partagée et exige de l’attention et des «initiatives de compassion». Celle-ci implique de «savoir souffrir» avec les plus faibles, a expliqué le successeur de Pierre. «Une société qui n’est pas capable d’accueillir, de protéger et de donner de l’espérance aux souffrants est une société qui a perdu la piété et le sens de l’humanité», a-t-il lancé.
Fruit d’une longue préparation, la compétence est quant à elle la qualité qui rend «crédible» le témoignage des laïcs dans différents domaines. Elle contribue aussi à aller à «contre-courant de la culture dominante» lorsque cela est nécessaire, par exemple lorsque l’on protège une «vie fragile» face à ceux qui la conçoivent «indigne d’être vécue».
Cette fondation s’inspire de l’action du Père Carlo Gnocchi (1902-1958), «éducateur passionné» et aumônier militaire italien. Il a été béatifié par le pape Benoît XVI en 2009. «Avec le même zèle apostolique et la même fidélité à l’Evangile», il faut aujourd’hui poursuivre cet héritage, a finalement insisté le pontife argentin. (cath.ch/imedia/pad/rz)
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