Après vingt ans au service de la sécurité du Vatican, Domenico Giani a remis sa démission le 14 octobre dernier après la fuite d’une note de service interne signée de sa main qui a fait polémique et susciteé une vive réaction de la part du pape argentin. Celui qui commandait la Gendarmerie du petit Etat depuis 2006 a expliqué sa décision de remettre sa charge au pape François «afin de ne pas porter préjudice à l’image et aux activités du Saint-Père».
Deux semaines après cette lourde décision, Domenico Giani a été nommé Grand-Croix – le plus haut grade – de l’ordre de Pie IX lors d’une cérémonie au Palais du gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. Cette distinction du Saint-Siège est la plus haute pouvant être reçue par un laïc. Cette décoration lui a été remise pour ses «longues années de service fidèle à l’Eglise et au successeur de Pierre».
L’ancien ‘numéro un’ de la Gendarmerie du petit Etat a été décoré par le cardinal Giuseppe Bertello, président du gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. A la cérémonie, le prélat a exprimé sa reconnaissance pour le travail accompli par celui qui était surnommé ‘l’ange gardien du pape’ et lui a exprimé la gratitude de l’actuel pontife, mais aussi du gouvernorat et de la Secrétairerie d’Etat.
A la cérémonie étaient également présents Mgr Edgar Peña Parra, substitut de la Secrétairerie d’Etat, ainsi que Mgr Fernando Vérgez Alzaga, secrétaire général du gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. Le nouveau commandant du corps de la Gendarmerie, Gianluca Gauzzi Broccoletti, et son adjoint, Davide Giulietti, ont également participé à la cérémonie de décoration de leur ancien supérieur hiérarchique. (cath.ch/imedia/pad/rz)
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