Ce tableau de petite taille (25,8 cm sur 20,3 cm), peint à l’oeuf et fond d’or sur un panneau de peuplier, était un des huit éléments d’un polyptique de 1280 dans lequel étaient représentées les scènes de la Passion du Christ. Deux des scènes étaient connues à ce jour: La Flagellation du Christ (Frick Collection, New York) et la Vierge à l’enfant (National Gallery, Londres).
Ce tableau avait été retrouvé par hasard, lors d’un déménagement, dans la maison d’une vieille dame à Compiègne. C’est la première fois depuis des dizaines d’années qu’un tableau de Cimabue était mis aux enchères.
La maison de vente n’a pas ni le nom ni le profil de l’acquéreur. Parmi les huit enchérisseurs figuraient plusieurs musées. Cette vente en fait le tableau primitif le plus cher au monde. Cimabue est une figure de la Pré-Renaissance. Peintre florentin, il a assuré le renouvellement de la peinture byzantine en rompant avec son formalisme et ses images codifiées. (cath.ch/ag/mp)
Maurice Page
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