Il s’agit donc d’un clair soutien exprimé à l’Italien mis en cause dans l’enquête autour de l’acquisition d’un important bien immobilier à Londres. Le 1er octobre dernier, rappelle le communiqué, les bureaux de Tommaso Di Ruzza ont été fouillés par la Gendarmerie vaticane dans le cadre d’une enquête suite des plaintes déposées par l’Institut pour les œuvres de religion (IOR) et le Bureau du réviseur général.
«Certains documents et dossiers» avaient alors été saisis. Cette fouille, détaille le communiqué, est en lien avec une activité institutionnelle en cours menée par l’AIF sur la base d’un rapport de signalement d’activité suspecte impliquant plusieurs juridictions étrangères.
Immédiatement après ces événements, René Brülhart, président de l’AIF, a décidé – en accord avec le Conseil d’administration – de mener une enquête interne afin d’avoir une compréhension approfondie de cette activité opérationnelle de l’AIF. Sur la base de cette enquête, le Conseil d’administration a conclu que cette activité était «de nature strictement institutionnelle et conduite conformément aux statuts de l’AIF».
Ainsi, dans l’exercice de son autorité institutionnelle, ni le directeur ni aucun autre employé de l’AIF n’a exercé de façon inappropriée son autorité ou été engagé dans des actes répréhensibles, affirme le communiqué.
Ainsi, le Conseil d’administration réaffirme sa pleine confiance dans la compétence professionnelle et l’honorabilité de Tommaso Di Ruzza. Plus encore, il le félicite pour «le travail institutionnel mené dans le cas en question». Il s’agit donc d’un soutien de poids pour le directeur de l’AIF alors qu’il avait été interdit – avec d’autres – d’entrée au Vatican suite aux perquisitions, selon une note de police ayant fuité dans les médias italiens.
Portant atteinte à la présomption d’innocence, cette fuite avait rendu furieux le pape François et coûté son poste à Domenico Giani, alors commandant de la Gendarmerie vaticane.
Le Conseil d’administration conclut son communiqué en indiquant que l’AIF poursuivait son activité aux niveaux du Vatican et international et restait «pleinement coopérative» avec les autorités compétentes. De plus, le Conseil d’administration «est confiant que les incompréhensions éventuelles seront bientôt clarifiées». (cath.ch/imedia/cg/xln/be)
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