Le 2 octobre dernier, une note interne au Vatican et signée de la main de Domenico Giani, alors commandant de la Gendarmerie du petit Etat, avait été publiée par des médias italiens. Une enquête avait été lancée pour identifier l’auteur de la fuite. En l’absence de résultat de ces investigations, Domenico Giani a remis sa démission au Souverain pontife le 14 octobre.
Pour lui succéder, le pape a décidé de promouvoir celui qui était vice-commandant de la Gendarmerie depuis 2018. Il a également été choisi pour avoir su instaurer au cours des dernières années un «rapport de confiance» avec les secrétaires particuliers du pape, avec le Gouvernorat et avec la Secrétairerie d’Etat. Il a notamment effectué des enquêtes «à caractère confidentiel» pour lesquelles «compétence et professionnalisme» étaient requises, précise le Vatican.
Né en 1974, marié et père de deux enfants, le nouveau commandant est entré dans la Gendarmerie en 1995. Quatre ans plus tard, il était nommé responsable du développement des réseaux technologiques et de sécurité du petit Etat, ainsi que de la cybersécurité. Au cours des années, il a également été impliqué dans la protection des papes successifs, notamment lors des déplacements à l’étranger ou lors des séjours à Castel Gandolfo. De même, il a participé à la sécurisation des deux derniers conclaves. Il a aussi représenté les forces vaticanes à des réunions avec les forces romaines et italiennes.
Avec cette nouvelle fonction, Gianluca Gauzzi Broccoletti prend également la tête de la Direction des services de sécurité et de protection civile de l’Etat de la Cité du Vatican. (cath.ch/imediaxln/gr)
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