Les pays du monde doivent se rassembler pour promouvoir la liberté religieuse et la dignité humaine, a suggéré le responsable américain dans son discours. «Nous l’avons déjà fait, fortifiés par la grâce de Dieu»: Jean Paul II et le président Ronald Reagan, par leurs paroles et leurs actes, ont pu abandonner le «Léviathan soviétique» sur le «tas de cendres de l’histoire».
Grâce à leur patience et à l’unité d’intention, «ils ont prévalu». Ils ont su combiner «l’autorité morale du Saint-Siège avec la prospérité et l’exemple des Etats-Unis», la nation la «plus libre du monde», selon lui, afin de «combattre l’empire du mal». «Pensez aux millions de croyants qui peuvent vivre dans la dignité», qui peuvent maintenant «prier sans crainte, grâce aux efforts conjoints d’un pape et d’un président», s’est-il félicité.
Certes, le Saint-Siège et les Etats-Unis ont eu des différends au fil des ans. Mais sur les questions les «plus fondamentales», telles que celles relatives à la dignité humaine et la liberté religieuse, «nous devons – et je sais que nous allons – marcher ensemble», a-t-il estimé.
Dans l’administration Trump, a assuré Mike Pompeo, on compte de nombreux «ardents défenseurs» de la liberté religieuse. Le président américain et lui-même, a-t-il déclaré en guise d’exemple, ont ainsi rencontré de nombreuses victimes de persécutions religieuses et consacré près de 340 millions de dollars pour aider les minorités ethniques et religieuses irakiennes, après la défaite de l’organisation djihadiste Etat islamique au Moyen-Orient.
Avant cette prise de parole, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les rapports avec les Etats, a salué la présence du secrétaire d’Etat américain. Elle exprime selon lui un «signe clair» de l’attention particulière accordée par le gouvernement américain à la liberté religieuse et au partenariat avec les organisations confessionnelles.
Pour sa part, il convient, en matière de liberté religieuse, de ne pas mettre seulement l’accent sur la politique ou l’idéologie. Il s’agit aussi de promouvoir efficacement une «coexistence pacifique et des sociétés plus inclusives». Seules celles-ci permettent aux individus d’exprimer librement leurs convictions sans crainte d’être censurées par le discours commun. Elles offrent en outre aux minorités l’assurance d’être pleinement respectées.
En marge de ce colloque, Mike Pompeo doit rencontrer le pape François en privé le 3 octobre. (cath.ch/imedia/ah/rz)
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