Il ne suffit pas de lire l’Evangile pour en comprendre le sens, »le jus», a prévenu l’évêque de Rome. Pour cela, les fidèles sont appelés comme les Apôtres à accepter d’avoir besoin des autres et à «sortir de leur propres limites» pour rencontrer Dieu et se conformer à Lui et à sa Parole vivante. C’est donc seulement en faisant de «l’espace à l’action de Dieu» qu’ils pourront se faire missionnaires et rendre véritablement les autres libres et responsables devant Dieu. Car il s’agit d’annoncer l’Evangile non pas pour soi-même, mais bien pour le Christ. Cette attitude suppose d’abandonner le prosélytisme pour adopter la posture de témoin, a-t-il déclaré avec ferveur.
L’Esprit saint est le seul «protagoniste» de la mission, a encore rappelé le successeur de Pierre spontanément. C’est Lui qui pousse à annoncer l’Evangile à travers le témoignage, la diffusion de la Parole ou encore par le martyre. Par ailleurs, la joie demeure le signe caractéristique de l’évangélisation.
Après sa catéchèse, le pape a salué les pèlerins présents. En accueillant les Polonais, il leur a rappelé que la veille avait débuté le Mois missionnaire extraordinaire. Ce temps particulier doit permettre à chaque chrétien de retrouver le sens missionnaire de son adhésion à la foi Christ. Tous les baptisés sont appelés à soutenir les missionnaires qui portent l’Evangile à tous les peuples à travers le monde, a-t-il demandé.
Si les Saintes Ecritures ne peuvent être comprises sans le Seigneur, a noté le pontife en saluant les pèlerins arabophones, l’inverse est également vrai. Sans les textes saints, l’action du Seigneur et de son Eglise dans le monde restent «indéchiffrables», a-t-il considéré. C’est pourquoi ignorer les écritures c’est ignorer le Christ, a-t-il rappelé en citant saint Jérôme.
En dehors du Christ, «il n’y a pas de vie», a encore déclaré avec force l’évêque de Rome lors de son salut aux lusophones. Avec Lui en revanche, la vie que Dieu donne à chaque chrétien est promise à un succès éternel. En se tournant vers les francophones, il a encore souhaité que l’Esprit saint fasse de chacun des hommes et des femmes amoureux du Christ.
Ce 2 octobre, se tient la fête des anges gardiens, a également noté le pontife. «Que leur présence renforce la certitude que Dieu accompagne le chemin de vie de chacun», a-t-il encore demandé.
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