Au début de l’été, explique le Bureau de presse du Saint-Siège, l’Institut pour les œuvres de religion (IOR, la ›banque du Vatican’) et le Bureau du réviseur général – l’autorité anticorruption du petit Etat – ont présenté devant la justice vaticane des «dénonciations» à propos «d’opérations financières» réalisées dans le passé.
Suite à ces signalements, le promoteur de justice du Vatican a autorisé à saisir des éléments à la première section de la Secrétairerie d’Etat – la section des ›affaires générales’ – et à l’AIF. Les supérieurs hiérarchiques de ces deux structures ont été «dûment» informés de cette opération au cours de laquelle «des documents et des appareils électroniques» ont été saisis.
Le communiqué du Vatican n’apporte aucune précision concrète sur les «opérations financières» concernées par cette procédure. Celle-ci intervient une dizaine de jours après une réunion interdicastérielle consacrée à l’activité du Conseil pour l’économie. Le Wall Street Journal rapportait alors que le petit Etat accusait désormais un déficit de 70 millions d’euros.
Toujours selon le journal américain, la réunion aurait été voulue par le pape François pour que le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie, informe les chefs de dicastère de «la gravité de la situation». (cath.ch/imedia/xln/rz)
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