La musique sacrée «réduit les distances, même avec ces frères et sœurs qui parfois ne se sentent pas proches», a considéré le pape François lors d’une audience avec les Scholae Cantorum (écoles de chant, en latin) de l’association italienne Sainte-Cécile le 28 septembre 2019. Le pontife recevait 3’000 chanteurs dans la salle Paul VI au Vatican.
La musique sacrée – et la musique en général – «crée des ponts, rapproche les gens, même les plus éloignés», a déclaré le pape dans son discours. Elle ne connaît pas de barrières de nationalité, d’ethnicité, ni de couleur de peau, mais implique tout le monde dans une langue supérieure.
Pour le pontife, la musique parvient toujours à rassembler des personnes et des groupes issus de milieux très différents. C’est pourquoi dans chaque paroisse selon lui, le groupe de chant est un groupe où l’on respire la disponibilité et l’entraide.
Lors des cérémonies, le chœur dirige l’assemblée et représente donc une voie de spiritualité, de communion, de tradition et de culture liturgique. Le pape a alors recommandé «d’aider tout le peuple de Dieu à chanter», avec une participation consciente et active à la liturgie. Dans cette vision, une proximité avec le peuple de Dieu est importante.
Le dévouement des chanteurs à la liturgie et à sa musique représente en effet un moyen d’évangélisation à tous les niveaux, des enfants aux adultes. De ce point de vue, la liturgie est en réalité le premier «maître» du catéchisme. «N’oubliez pas ceci !», a insisté le chef de l’Eglise catholique.
Actuellement, les Scholae Cantorum alternent le service liturgique dans la cathédrale Saint-Pierre. Elle sont également investies dans l’étude et l’enrichissement de leur répertoire, allant du grégorien à la polyphonie classique en passant par la musique contemporaine, en collaboration avec des groupes instrumentaux et de chambre. (cath.ch/imedia/ah/be)
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