Il existe tant d’hommes absorbés par le tourbillon frénétique des technologies, a observé le pape. Accaparés par la recherche constante de leur bien-être, ils se trouvent loin de la joie des choses simples, qui donne à la vie toute sa saveur. Le besoin le plus profond des ces hommes réside pourtant dans le fait d’être aimés.
C’est pourquoi les chrétiens ont donc pour mission d’aller à leur rencontre. Il ne s’agit pas d’offrir des réponses «toutes faites» mais de laisser agir en eux-mêmes la «force créatrice de l’Esprit Saint». Lui seul «libère le cœur de l’esclavage». «Dieu n’est pas la réponse à une curiosité intellectuelle ou à un engagement de volonté, mais une expérience d’amour». La vie de foi s’enracine davantage dans la découverte de Jésus-Christ : le «battement» de cœur de l’Evangile.
L’Eglise peut être perçue par l’homme d’aujourd’hui comme un «souvenir froid» ou encore une «désillusion brûlante», a encore mis en garde le successeur de Pierre. Par peur de ternir sa réputation, elle court aussi le risque de se transformer en «objet de musée». Pour le pape, il est absolument fondamental qu’elle demeure festive. (cath.ch/imedia/cg/mp)
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