«La médecine est au service de l’homme, de l’homme tout entier, de chaque homme», a martèlé le pape dans son discours. «Et vous, médecins, vous êtes convaincus de cette vérité sur la base d’une très longue tradition, qui remonte aux intuitions hippocratiques». Selon lui, de cette conviction naît de «justes inquiétudes» face aux «pièges» auxquels la médecine d’aujourd’hui est exposée.
Il s’agit donc de posséder un code de valeurs avec lequel donner un sens à la maladie. En premier lieu, la tentation – induite par des lois – «d’utiliser la médecine pour soutenir une éventuelle volonté de mourir du patient peut et doit être rejetée». Les médecins, insiste-t-il, doivent s’interdir de fournir au malade toute aide au suicide ou de causer directement sa mort par euthanasie.
L’euthanasie représente une façon «hâtive» de faire face à des choix qui ne sont pas, «comme on pourrait le croire», l’expression de la liberté de la personne, estime le pontife. Cette approche en effet conçoit le rejet du patient comme une possibilité. Elle représente une fausse compassion face à la demande d’être aidé à anticiper la mort.
Il ne faut pas prendre en compte seulement la maladie mais plutôt considérer la singularité de chaque individu en tant que personne atteinte d’une maladie. Les médecins, souligne le pape François, sont donc appelés à faire de chaque cas clinique une rencontre humaine. (cath.ch/imedia/ah/mp)
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