Le Mozambique, du 4 au 6 septembre
Après une arrivée dans la soirée du 4 septembre au Mozambique, le pape se rendra le lendemain matin à la résidence présidentielle, le palais Ponta Vermelha (le palais de la ›Pointe rouge’, en portugais). Bâti sur un promontoire rougeâtre, cette maison donne sur l’estuaire de l’Espirito Santo, où les fleuves Tembe, Umbeluzi, Matola et Infulene se déversent dans l’océan Indien. Là, le pape rencontrera Filipe Nyusi, le chef d’Etat mozambicain, puis les autorités du pays, avant de se rendre au pavillon Maxaquene – un palais omnisport – pour une rencontre interreligieuse avec les jeunes.
Dans l’après-midi, le pontife se dirigera vers la cathédrale de l’Immaculée-Conception de Maputo. Ce grand édifice blanc a été construit entre 1936 et 1944. Il est long de 66 mètres pour 16 mètres de large. La nef mesure 16 mètres de hauteur tandis que le clocher culmine à 61 mètres. Enfin, l’évêque de Rome fera une visite privée à la maison Mateus 25 (Matthieu 25, en portugais), un centre d’accueil pour enfants des rues, lié à la paroisse Nossa Senhora das Vitórias (Notre-Dame-des-Victoires, en portugais) de Maputo.
Pour sa dernière journée au Mozambique, le 6 septembre, le successeur de Pierre se rendra à l’hôpital de Zimpeto, construit et financé par la communauté Sant’Egidio. Inaugurée en juin 2018, cette structure accueille 2’100 patients auxquels les soins sont donnés gratuitement. Principalement destinée aux femmes et aux enfants, cette structure est également spécialisée dans le traitement du VIH. Après cette visite, le pape François présidera la messe dans le stade de Zimpeto. Inauguré en 2011, il peut accueillir 42’000 personnes.
Madagascar, les 7 et 8 septembre
Le pontife débutera véritablement sa visite à Madagascar le 7 septembre, là aussi par une visite au chef d’Etat, Andry Rajoelina, à sa résidence, le palais d’Iavoloha. Bâti en 1975 à une quinzaine de kilomètres de Tanarive, cet édifice prend pour modèle le palais de la Reine de la capitale malgache, ancienne résidence des souverains de l’île avant la colonisation. A l’issue de cette visite de courtoisie, le pape se rendra au Ceremony building pour y retrouver les autorités.
Après avoir prié avec des religieuses à la nonciature apostolique, le successeur de Pierre rencontrera les évêques malgaches à la cathédrale d’Andohalo, elle aussi placée sous la protection de l’Immaculée conception. Construite en pierres entre 1873 et 1890, la cathédrale de la capitale de Madagascar est d’inspiration gothique avec notamment deux tours et une rosace au centre de la façade. Sur son parvis, se trouve une petite chapelle abritant la tombe de la bienheureuse Victoire Rasoamanarivo, auprès de laquelle le pape se recueillera un moment.
Dans la soirée, le pontife argentin se rendra sur le terrain de Soamandrakizay Androhibe, un site de 30 hectares préparé pour accueillir jusqu’à 800’000 fidèles. Sur place, il retrouvera les jeunes avant d’y présider le lendemain une messe. Après cette célébration, il se rendra dans l’après-midi du 8 septembre à la ›ville de l’amitié’ d’Akamasoa, fondée par le Père argentin Pedro Opeka, avant de prier pour les ouvriers dans les chantiers de Mahatazana, liés à l’œuvre du Père Opeka. En fin de journée, le primat d’Italie retrouvera le clergé et les consacrés au collège Saint-Michel. Fondé en 1888 par des Jésuites, cet établissement accueille plus de 2000 élèves.
Maurice, le 9 septembre
Enfin, à Maurice, troisième et dernier pays visité lors de ce 31e voyage apostolique, l’évêque de Rome présidera le 9 septembre une messe au monument Marie-Reine-de-la-Paix, à laquelle les fidèles sont invités à venir avec de grandes branches de palmier. Il s’agit d’une église en plein air dont l’autel, inauguré en 1943, surplombe sept terrasses et un chemin de 82 marches. Au-dessus de la table liturgique, une statue de trois mètres de haut de la Vierge en marbre de Carrare protège la capitale Port-Louis. En 1989, Jean Paul II y avait déjà présidé une messe.
Après la dernière messe de ce déplacement hors d’Italie, le 266e pontife se rendra au sanctuaire du bienheureux Père Laval (1803-1864), surnommé ›l’apôtre de l’île Maurice’. Le missionnaire français repose dans l’église de la Sainte-Croix dont il avait débuté la construction. Un gisant représentant le bienheureux est installé au-dessus du caveau abritant ses ossements.
A l’issue de cette visite privée, le pape retrouvera le président, Barlen Vyapoory, le Premier ministre Pravind Jugnauth, et les autorités du pays au palais présidentiel, le château de Réduit. Situé au sud de Port-Louis, dans un grand parc, cette résidence était autrefois une forteresse de défense construite par les Français en 1749 avant d’être largement reconstruite au 19e siècle. Le pape François y bénira quelques arbres faisant partie d’un programme de 200’000 arbres plantés à Maurice pour célébrer sa visite. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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