Pour Sœur Luigia Coccia, supérieure générale des Missionnaires comboniennes, cette nomination leur permet d’apporter à la Congrégation «leur être très proche et sensible à la réalité». De son côté, Sœur Rita Calvo, à la tête de la Compagnie de Marie, se réjouit de cette décision qui permet de «faire retentir la musique silencieuse de la vie religieuse féminine». Cette C’est un «pas de plus dans le processus qui encourage l’Eglise à se retrouver comme le Christ l’a créée», reprend Sœur Luigia.
«Les religieuses peuvent montrer l’exemple d’une vie religieuse qui sait «résister aux tentations du succès, du pouvoir et de l’argent» et qui aide à sortir du cléricalisme et de ses «conséquences désastreuses», considère Sœur Françoise Massy, supérieure générale des Franciscaines missionnaires de Marie. «Aujourd’hui plus que jamais, l’Eglise catholique a besoin d’une vie religieuse totalement donnée et réalisée en l’amour, qui irradie de lumière, de joie et d’espérance, (…) habitée par la miséricorde et la compassion», renchérit Sœur Yvonne Reungoat, à la tête des Filles de Marie auxiliatrice.
Les différentes formes de présence des religieuses dans le monde peuvent «semer l’espérance prophétique», souligne encore Sœur Françoise Massy. Elles permettent en effet de s’incliner avec «amour maternel vers les petits et les affligés», explique de même Sœur Rita Calvo En effet, les religieuses sont insérées dans des environnements qui «réclament justice, liberté, paix» et y rendent ainsi visible le «visage humain du Père». (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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