Les opérations au Collège teutonique ont débuté le 20 juillet dernier. Elles concernaient deux ossuaires identifiés dans une zone adjacente au cimetière où se situent les deux tombes des princesses Sophie von Hohenlohe et Charlotte Frédérique de Mecklenbourg.
Le médecin légal, Giovanni Arcudi, assisté de son équipe, a conclu l’analyse morphologique des découvertes trouvées dans les ossuaires (soit plusieurs centaines de structures osseuses partiellement intactes et des milliers de fragments).
Au cours de ses recherches en anthropologie légale, le professeur Arcudi n’a trouvé aucune structure osseuse datant de la période postérieure à la fin du XIXe siècle. Par conséquent, aucun os ne peut correspondre à ceux d’Emanuela Orlandi, née en 1968 et disparue en 1983.
En communiquant sur ces opérations, peut-on lire dans le communiqué, le Saint-Siège confirme sa volonté de rechercher la vérité sur la disparition d’Emanuela Orlandi. Cette attitude de pleine coopération et de transparence du Vatican, est-il souligné, ne peut en aucun cas signifier — «comme certains l’ont parfois affirmé» — une «reconnaissance implicite de responsabilité».
Le 11 juillet dernier, les deux tombes des princesses avaient été ouvertes après des signalements anonymes indiquant que la dépouille d’Emanuela Orlandi, jeune fille disparue de 1983, pourrait y être dissimulée. Alors que le Vatican s’attendait à des opérations longues, celles-ci s’étaient conclues en quelques heures à peine puisque les tombes s’étaient avérées totalement vides. Trente-six ans après la disparition d’Emanuela Orlandi, fille d’un employé de la préfecture de la Maison pontificale, l’affaire continue de passionner l’Italie. (cath.ch/imedia/ah/pp)
Rédaction
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