Né en 1934 dans le Piémont, Paolo Sardi est ordonné prêtre en 1958 après des études à la Grégorienne de Rome. En 1976, il est appelé à servir au sein de la Secrétairerie d’Etat, où il est successivement nommé chef de bureau puis vice-assesseur. Il est particulièrement en charge de la coordination de la rédaction des discours du pape.
En 1997, il est nommé nonce apostolique avec charges spéciales. Et le pontife en personne, le pape Jean Paul II, préside la cérémonie de son ordination épiscopale. En 2004, Mgr Paolo Sardi est nommé vice-camerlingue. Il est amené à épauler le cardinal Eduardo Somalo, alors camerlingue, à gérer la vacance apostolique et le conclave d’avril 2005.
En 2009, Benoît XVI le nomme patron de l’Ordre de Malte, avant de lui remettre en novembre 2010 la barrette cardinalice. En 2013, le désormais cardinal Sardi participe au conclave aboutissant à l’élection du pape François.
Sa mission auprès de l’Ordre de Malte s’achève en 2014, lorsqu’il atteint l’âge de retraite de 80 ans. Sur son site internet, l’Ordre souverain affirme se souvenir du haut prélat pour sa gentillesse et pour sa capacité de prière «peu commune», ainsi que pour sa participation assidue aux pèlerinages.
Dans un télégramme envoyé à la famille de Mgr Sardi, le pape François salue son «témoignage édifiant». Son travail «assidu et discret» au service du Saint-Siège, poursuit-il, a contribué au magistère de pas moins de quatre pontifes, de Paul VI à Benoît XVI.
Avec le décès de l’Italien, le Collège cardinalice compte désormais 219 membres. Le nombre d’électeurs en revanche ne change pas et reste à 120. Sauf cas de décès, il passera à 119 le 31 juillet avec le 80e anniversaire du cardinal John Tong Hon, évêque émérite de Hong Kong. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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