Lors que le Christ parle de l’Eglise (Mt 16,18), a relevé le pontife, il n’en parle pas comme d’une réalité extérieure. Au contraire, il exprime qu’Il l’aime comme «son épouse», avec une fidélité absolue. Pour le Seigneur, s’est réjoui le pape, les fidèles ne sont pas une groupes de croyants ou une organisation religieuse, mais bien «son épouse». A la suite du Christ, les chrétiens peuvent dire «mon Eglise», non pas dans une appartenance excluante, mais dans un «amour inclusif» qui sait la beauté d’être avec les autres.
«Nous nous appartenons les uns aux autres, c’est le mystère splendide de ›notre’ Eglise», s’est exclamé l’évêque de Rome. Fêtés en ce jour, les saints Pierre et Pal en donnent un très bon exemple. Quoique très différents, ls ont su rester «frères dans la foi» car ce qui les unissait était bien plus grande que toutes leurs divergences. A leur image, a demandé le Souverain pontife, les chrétiens doivent apprécier les qualités des autres, reconnaître leurs dons «sans malice et sans envie».
Après la prière mariale de l’Angélus et la bénédiction, l’évêque de Rome a tout particulièrement salué les fidèles de son diocèse, en ce jour de la fête de ses deux patrons principaux. Face aux «signes de dégradation morale et matérielle» qui se manifestent dans leur ville, il les a exhorté à «réagir avec sens civique».
Le primat d’Italie a également adressé un mot de bienvenue à quelques groupes présents, dont des pèlerins du Vietnam, de Slovaquie, d’Allemagne ou encore un groupe de la radio libanaise La voix de la Charité. Avant de quitter la foule, le pape a demandé aux fidèles de réciter pour lui une prière à l’intercession des saints Pierre et Paul. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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